En principe, la pension alimentaire est due jusqu’à la fin des études de l’enfant et l’obtention d’un emploi rémunéré non occasionnel. La majorité de l’enfant n’éteint donc pas l’obligation de versement de la pension puisque le parent reste soumis au devoir d’entretien et d’éducation.
La pension alimentaire est en principe versée au parent chez qui l’enfant habite ou à celui qui pourvoit à son entretien. Cependant le juge peut décider, ou les parents convenir, que cette pension soit versée en tout ou partie directement à l’enfant lorsque, par exemple, ce dernier habite seul.
En contrepartie, le parent débiteur de la pension est en droit de demander à son enfant majeur ainsi qu’au parent qui le prend en charge, des renseignements apportant la preuve de la poursuite d’études sérieuses (inscription universitaire, résultats…). Evidemment, le parent doit également continuer de verser une pension alimentaire à son enfant majeur si ce dernier ne poursuit pas d’études mais est dans le besoin (maladie, handicap, chômage…).
A défaut de preuve et si le versement de la pension paraît injustifié, le juge aux affaires familiales peut-être saisi d’une demande de cessation de pension.