Le congé de soutien familial permet à une personne de cesser son activité professionnelle pour s’occuper d’un proche qui présente un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité.
Pour en bénéficier, le salarié doit justifier de deux ans d’ancienneté dans l’entreprise. Il doit avertir son employeur par lettre recommandée avec avis de réception au moins deux mois avant le début du congé et y joindre:
- Une attestation sur l’honneur d’un lien familial avec la personne aidée (il peut s’agir d’un concubin)
- Une attestation sur l’honneur précisant s’il a déjà eu recours à ce congé (si oui il est indispensable d’en préciser sa durée)
- Un document justifiant le handicap (taux de 80 % d’incapacité permanente) ou la perte d’autonomie (attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie) de la personne aidée.
La durée du congé de solidarité familiale est de trois mois renouvelable mais ne peut pas dépasser un an sur l’ensemble de la carrière du salarié. Pendant le congé, le salarié n’est pas rémunéré mais conserve sa couverture maladie et bénéficie d’une validation gratuite de ses droits à la retraite.
La fin du congé peut être anticipée notamment si la personne aidée est admise dans un établissement spécialisé. A l’issue du congé, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire.
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