Quelque soit son motif, le licenciement pour cause réelle et sérieuse ouvre le droit au salarié de percevoir certaines indemnités.  Le salarié licencié effectue, avant son départ définitif, une période de préavis durant laquelle ses conditions de travail restent inchangées. A l’issu de ce préavis, le contrat de travail est définitivement rompu et l’employeur est, en principe, tenu de verser au salarié :

  • Une indemnité légale de licenciement : celle-ci est due si le salarié était embauché en contrat à durée indéterminée (CDI) et s’il compte une année d’ancienneté au service du même employeur.
  • Une indemnité de préavis : celle-ci est due si le salarié  a été dispensé, par son employeur, d’effectuer son préavis. Elle correspond au salaire qu’il aurait perçu en travaillant pendant cette période. Elle n’est en revanche pas due lorsque le salarié demande lui même une dispense de préavis acceptée par l’employeur.
  • Une indemnité de congés payés : celle-ci est dû en compensation des congés auxquels le salarié avait droit et qu’il n’a pas pu prendre.
  • Une indemnité de non concurrence : celle-ci est due si le contrat de travail comportait une clause de non concurrence.