L’arrêt maladie suspend le contrat de travail. Le salarié est donc dispensé de travailler, mais, il continue de faire parti des effectifs de l’entreprise. En revanche, pour ce qui concerne les droits liés à l’ancienneté du salarié, les périodes de maladies ne sont pas comptés, sauf usages plus favorables.
A partie du quatrième jour de maladie, le salarié perçoit, en guise de rémunération, des indemnités journalières de la sécurité sociale, et une indemnisation complémentaire, versée par l’employeur. L’indemnisation complémentaire due par l’employeur tient compte des indemnités journalières versées par la sécurité sociale. Ces dernières varient en fonction de la durée de l’arrêt maladie ainsi que du nombre d’enfants à charge.
Les soins médicaux sont en partie pris en charge par la sécurité sociale. Ils peuvent être complétés par une mutuelle.
Avec l’accord du médecin traitant, les salariés en arrêt maladie peuvent bénéficier d’actions de formation, d’un bilan de compétence ou encore, s’une évaluation.
A la fin de la maladie, le salarié réintègre son emploi. Une visite médicale de reprise, effectuée par le médecin du travail est obligatoire si l’arrêt a duré plus de trois semaines. Dans le cas d’un contrat à durée déterminé (CDD), l’arrêt maladie ne rallonge pas la durée du contrat. Celui-ci prend fin au terme initialement prévu.
Laisser un commentaire