Lorsqu’elle est prévue, la période d’essai  permet à l’employeur de tester les compétences d’une personne avant son embauche définitive en CDI ou CDD. De même, elle donne l’opportunité  au salarié de vérifier si le poste correspond bien à ses attentes.

Si  cette période se révèle non concluante,  le contrat de travail peut être librement rompu par le salarié ou par l’employeur.  Elle n’a pas à être motivée et ne requiert aucune procédure particulière. La rupture peut avoir lieu à tout moment pendant la période d’essai ou lorsque celle-ci est arrivée à son terme.

 Toutefois, le salarié ou l’employeur se doit de respecter un certain délai, entre le moment où il exprime le souhait de rompre le contrat et le jour du départ. C’est le délai de prévenance.

Si la période d’essai est rompue à l’initiative de l’employeur, la loi prévoit que le salarié soit prévenu dans un délai qui ne peut être inférieur à :

  • 24 heures en dessous de 8 jours de présence
  • 48 heures entre 8 jours et un mois de présence
  • 2 semaines après un mois de présence
  • 1 mois après trois mois de présence

Pour sa part, le salarié qui met fin à la période d’essai respecte un délai de prévenance de 48 heures. Ce délai est ramené à 24 heures si la durée de présence du salarié dans l’entreprise est inférieure à 8 jours.