Le chômage du 1er
mai

Le 1er mai doit être un jour chômé, mais la loi prévoit des exceptions pour les entreprises qui, en raison de la nature de leurs activités, ne peuvent interrompre leur fonctionnement.

Le paiement de la journée du 1er mai

La loi dispose qu’il ne doit y avoir aucune perte de salaire du fait du chômage du 1er mai. La paie ne doit donc pas être modifiée et il n’est pas nécessaire de faire un décompte spécial pour les salariés payés à l’heure ou au mois.

Si le 1′ mai coïncide avec un jour de repos (dimanche ou samedi non travaillé habi­tuellement), le salarié ne peut pas prétendre au paiement de ce jour, car, dans ce cas, le chômage du 1er mai n’entraîne pas de réduction de son salaire.

De même, un salarié qui aurait été absent le 1er mai, si ce jour n’avait pas été férié (pour cause de maladie, de grève, de chômage partiel, par exemple) ne peut préten­dre à aucune indemnité.

En revanche, le salarié dont l’absence justifiée aurait pris fin la veille (le 30 avril) ou le lendemain (2 mai) peut prétendre au maintien de son salaire puisqu’il aurait effectivement travaillé le 1′ mai, si ce jour n’avait pas été férié.

La journée du 1er mai, bien que chômée, est assimilée à une journée de travail effec­tif pour le décompte des heures supplémentaires de la semaine considérée.

Le travail exceptionnel le 1er mai

Dans les établissements où il est impossible de cesser le travail, l’employeur doit doubler le salaire du 1er mai.

Le salarié payé au mois devra percevoir 7/151,67ème de son salaire en plus s’il travaille normalement 35 heures par semaine.

Les sanctions

Les employeurs qui n’observent pas le chômage du 1er mai ou qui ne paient pas la journée comme il a été indiqué sont passibles d’une amende pour contraven­tion de la 4e classe, appliquée autant de fois qu’il y a de salariés concernés.