rocket domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/avocatbr/www/wp-includes/functions.php on line 6131Un propri\u00e9taire peut-il se prot\u00e9ger contre le risque de la perte de garantie cons\u00e9cutif au divorce de ses locataires ? Il peut arriver qu’un propri\u00e9taire n’accepte la location d’un appartement ou d’une maison que parce qu’il loue le bien non pas \u00e0 un seul mais bien aux deux \u00e9poux. Cette solution est d’autant plus vraie lorsqu’il n’y a qu’un seul des \u00e9poux qui dispose de revenus et que l’autre soit ne travaille pas, soit a des revenus ne permettant pas d’assumer le co\u00fbt du logement. Quelle est la position de la Cour de Cassation \u00e0 ce sujet.<\/strong><\/p>\n Dans cette affaire, un propri\u00e9taire avait lou\u00e9 un bien immobilier \u00e0 deux \u00e9poux. Le contrat de bail \u00e9tait cosign\u00e9 par chacun d’eux et une clause de solidarit\u00e9 du paiement des loyers y avait \u00e9t\u00e9 ins\u00e9r\u00e9e. Aussi, s’ajoutait \u00e0 la solidarit\u00e9 l\u00e9gale au titre du mariage, une solidarit\u00e9 conventionnelle. Les \u00e9poux se s\u00e9parent finalement et divorcent. D\u00e8s lors, il appara\u00eet tout \u00e0 fait logique que la solidarit\u00e9 l\u00e9gale disparaisse du fait du prononc\u00e9 du divorce. Le juge aux affaires familiales<\/a> comme les \u00e9poux dans le cadre du divorce sans juge ont la capacit\u00e9 de pr\u00e9voir qui conservera le domicile conjugal. Mais qu’en \u00e9tait-il s’agissant de la solidarit\u00e9 conventionnelle compl\u00e9mentaire auquel faisait r\u00e9f\u00e9rence express\u00e9ment le bail ?<\/p>\n On se trouve ici confront\u00e9 comme le rappelle le professeur Jean HAUSER \u00e0 la dualit\u00e9 entre l’int\u00e9r\u00eat de l’\u00e9poux qui quitte le logement familial et consid\u00e8re qu’il n’est plus tenu \u00e0 payer le loyer d’un logement qu’il n’occupe plus et de l’autre celui du bailleur qui n’aurait vraisemblablement jamais consenti \u00e0 louer son bien immobilier si seul l’\u00e9poux restant dans le bien s’\u00e9tait pr\u00e9sent\u00e9 seul. Cet arr\u00eat nous para\u00eet critiquable \u00e0 plus d’un titre. Deux situations nous semblaient devoir se d\u00e9gager : Cependant, \u00e0 l\u2019inverse, deuxi\u00e8me cas<\/strong> \u2013 qui \u00e9tait le cas d\u2019esp\u00e8ce – lorsqu’une clause dans le contrat de bail vient express\u00e9ment indiquer que le propri\u00e9taire n’aurait en quelque sorte jamais consenti \u00e0 bail si les deux \u00e9poux n’\u00e9taient pas solidairement responsables quelle que soit l’\u00e9volution de leur relation matrimoniale, il nous para\u00eet tout \u00e0 fait logique que dans pareille situation, la solidarit\u00e9 conventionnelle vienne poursuivre la solidarit\u00e9 l\u00e9gale.<\/p>\n<\/div>Solution de la Cour<\/h2>\n
\nLa Cour de Cassation nous apporte une solution particuli\u00e8rement tranch\u00e9e sur la question en d\u00e9clarant que \u00ab\u00a0la transcription du jugement de divorce ayant attribu\u00e9 le droit au bail \u00e0 l’un des \u00e9poux met fin \u00e0 la cotitularit\u00e9 du bail tant l\u00e9gale que conventionnelle.\u00a0\u00bb<\/p>\nCritique<\/h2>\n
\nSon caract\u00e8re purement lapidaire et sans aucune explication ne peut que nous \u00e9tonner. Il reste n\u00e9anmoins topique de la Cour.
\nQue fait-on finalement de la force obligatoire des contrats liant les parties ?<\/p>\n
\nPremier cas<\/strong>, bailleur et \u00e9poux n\u2019ont rien pr\u00e9vu de particulier dans le contrat de bail d\u2019habitation, celui-ci \u00e9tant uniquement sign\u00e9 par les deux \u00e9poux. Dans pareille situation, Il est tout \u00e0 fait logique et concevable que le jugement de divorce impose au propri\u00e9taire lequel des \u00e9poux reste dans le bien \u00e0 d\u00e9faut de disposition expresse contraire.<\/p>\n